Istanbul – 18 octobre 2012
André Merlin a souligné l’importance de la coopération régionale en matière de développement des réseaux électriques et a rappelé leur rôle essentiel
dans la valorisation des ressources d’énergie renouvelable et dans l’optimisation de l’utilisation des moyens de production en permettant des
échanges, aussi bien du sud vers le nord, que du nord vers le sud, sujet essentiel d’étude de Medgrid.
Il a reconnu l’importance de la ressource gaz dans la région, en rappelant le rôle essentiel, sinon exclusif, du vecteur électricité dans
l’exploitation des sources d’énergie renouvelable, et il a souligné la place centrale de l’énergie dans la coopération euro-méditerranéenne
La Turquie, maillon essentiel des échanges d’énergie sous toutes ses formes entre l’Europe et l’Orient, se place en acteur majeur de la région et
affiche un ambitieux plan d’énergies renouvelables- éolienne, solaire et géothermique-.
Pour la Tunisie, il s’agit de diversifier ses sources d’énergie électrique en trouvant un équilibre entre le gaz, le charbon et les énergies renouvelables à travers son plan solaire (30% des besoins en 2030), mais aussi de développer les interconnexions et améliorer l’efficacité des usages électriques. Le pays attend beaucoup de la coopération récemment mise en place à travers des initiatives comme Medgrid, Dii, Medreg ou MedTSO.
Pour la Libye, une fois passée la phase de reconstruction des infrastructures, la priorité doit être donnée aux renforcements des infrastructures d’échanges avec ses voisins, avec la mise en place d’un cadre légal et règlementaire qui encourage les investissements. La Libye souhaite développer les énergies renouvelables, avec une politique de transfert de technologies et de renforcement des capacités des opérateurs nationaux. Le haut responsable libyen a par ailleurs, dans ce cadre, évoqué
la possibilité de travailler avec Medgrid.
Programme de la Table ronde “l’Energie, moteur de la coopération Méditerranéenne” >